1. |
Hey Ma Belle
04:25
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Hey Ma Belle, ça y est je reviens
Je t’appelle, quand on passe les « Trois Chiens »
Dans un mois, vingt jours, ou peut-être moins,
Dieu qu’il me tarde de te revoir Mon Bien
Cette nuit encore, j’suis passé t’embrasser,
Mais j’suis sous la pluie, bout au vent glacé
Ce sont tes yeux que la lune fait briller,
Entre les creux, je ne cesse de t’aimer…
Les étoiles, n’ont plus le même feu,
Quand je me cale, à l’abris comme je peux
Ni même le PAMS, qui encore hier,
Dans la Tramontane , me guidait dur comme fer,
Dieu qu’elles sont pâles, mes étoiles, vos lumières
Si j’les compare, aux yeux d’ma cavalière
Ma Mie est belle et porte en elle un feu,
Qui tient mon coeur, quand elle est loin des yeux
Ma ligne de coeur, pourtant bien tailladée,
S’est re-soudée, à force d’étarquer
Car je tire sache-le, sur mon navire,
Pour te revoir avant qu’ut n’cesses de m’écrire
J’affale et renvoie tour à tour
Et célèbre les milles à chaque lever du jour
Reder Mor, je cours encore, après mon amour
J’te couvrirai, de cuivres et de cauris
Chargés d’histoires, qui sur toi s’ont jolis
Puis on s’saoulera un peu, et j’te raconterai comme,
J’ai volé en ballon, et plongé Ascension
Puis on s’laiss’ra aller à croquer la pomme
J’écouterai tes frissons…
Mais putain j’dois m’lever,
y’a déjà une heure
que j’aurais dû virer
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2. |
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Si c’est la Route qu’il te faut, pour embraser ton âme,
Si c’est la Route qu’il te faut, pour découvrir la trame,
Si y’a ce cri en toi, qui crève de rester là,
Et si t’en chiales parfois, alors vas-y, arrache toi
-R-
Et j’te souhaite toutes les mers, tous les déserts, tous les vents
Et j’te souhaite mille galères, un peu plus vraies qu’celles d’avant
Et j et souhaite de croiser, mille fous et mille damnés
Pour t’chanter ces vérités, qu’on a tant besoin, d’trouver
Si c’est la Route qu’il te faut, pour trouver l’humilité
Si c’est la route qu’il te faut, pour enfin avancer
Faut goûter cette liberté, de ne plus rien posséder
Qu’un sac un coeur une âme, pour faire grandir la flamme
Si c’est la Route qu’il te faut, alors va, faut t’envoler
Si c’est la Route qu’il te faut, alors pars sans plus tarder
C’est trop con d se consumer, sans avoir pû s’enflammer
J’voudrais pas t’voir résignée, à faire d’tes rêves un passé
Et puis…
Puis si c’est la route qu’il te faut alors va je n’te hais point
Puisque c’est sur la route, que se jouent mes lendemains
J’saurai jamais t’dire « Je t’aime »,
Assez fort pour qu’ut comprennes
Lors j’te dirai seulement;
« A peut-être, et bon vent! »
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3. |
Partout autour de nous
03:57
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Partout autour de nous,
Y'a comme une course au bonheur
Avec de drôles de valeurs,
Et ça m’fait un peu peur:
D’aussi loin qu’on y voit,
ça tend vers je n’sais quoi
Mais surtout faut qu’ça brille
Et surtout faut qu’ça s’voit
Faut qu’ça sent l’Amérique,
Et qu’ça transpire le fric
En grosses goutes numériques
En grosses lettres c’est plus chic
Oh ça t’entraine mais c’est magique,
Ça t’abrutit, mais c’est ludique
Oh ça t’étouffe, mais pas d’panique
C’est juste l’esprit qui s’étrique
Y’a rien d’tragique, Oooh!
Ça m’fait mal, ça m’fait mal
de voir crever la Terre,
de trop de nous et d’nos éphémères
ça m’fait mal
avons nous perdu le nord,
à tant vouloir trouver de l’or
Partout autour de nous,
Y'a comme une course au bonheur
Avec de drôles de valeurs,
Et ça m’fait un peu peur:
D’aussi loin qu’on y voit,
J’aperçois ton p’tit Toi
qui lâcherait pas un yoga
d’son confort d’sa seguridad
Oh tu fais des enfants pour toi
Mais quel futur, ça tu t ‘en bâts
Oh tu les enterre pas à pas,
Tu leur apprend qu’ça s’passe comme ça:
Comme vérité y’a la télé
l’esprit critique c’est mal élevé
Faire d’la musique c’est rien branler
Pour bien s’élever faut bien gagner
C(‘est juste l’esprit qu’t’as oublié
Ça m’fait mal, ça m’fait mal
Cette cupidité génétique
va nous offrir une fin tragique
ça m’fait mal ça m’fait mal
Avons nous perdu le nord,
à tant vouloir trouver de l’or
Et moi j braille ça, comme ça
Des solutions, j’en n’ai pas pas, mais j en ai peu
Et alors, celles que j vois
J suis bien sûr qu’t’en voudrais pas
D’aussi loin que j’nous voisYa mille mesures et mille poids
Mais surtout chacun sa gueuleEt surtout le merde après moi
Faudrait une conscience collective
L’égalité, juste de quoi vivre
Un peu d’harmonie, quelques livres
Tu dis d’accord et tu t’enivres
Arrêtes de penser qu’à ta gueule
Tu vois pas qu’al terre nous dégueule
Ses prochains tours ce s’ra sans nous!
Moi j’te braille ça, toi tu t’en fous
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4. |
La chanson d' Grégo
02:29
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« Tu voulais prendre la mer, sans trop bien savoir pourquoi
ça t’paraissait p’têt’ misère, de vivre sous un toît
ça f’sait pleurer ta mère, même quand t’allais moins d’un mois
Elle aimait pas ça ta mère, sans trop bien savoir pourquoi …
Et tu disais doucement,
Vu qu’ tu parlais pas bien fort
Que tu verrais des tas d’gens
qu’tu r’viendrais grand beau et fort
et tu disais sûrement, qu’ tu taillerais pas vers le nord
vu qu’t’irais premièrement,
là où l’soleil brûle le corps
Tu voulais prendre la mer, sans trop bien savoir pourquoi
ça t’paraissait p’têt’ misère, de vivre sous un toît
ça f’sait pleurer ta mère, même quand t’allais moins d’un mois
Elle aimait pas ça ta mère, sans trop bien savoir pourquoi …
« Et on a quitté l’école, où t’avais été l’meilleur
A la rencontre d’Eole, faut dire qu’on n’avait pas peur
Mais d’jà ça chiait dans la colle,
L’Etat jouait les torpilleurs
Plus d’place pour nous sur les rôles,
la marine pleurait ses belles heures
« Mais t’as voulu prendre la mer, sans trop bien savoir pourquoi
ça t’paraissait p’têt’ misère, de vivre sous un toît
ça f’sait pleurer ta mère, même quand t’allais moins d’un mois
Elle aimait pas ça ta mère, sans trop bien savoir pourquoi …
« T’as écrit même à Pétrel
Et t’es parti chez Jégo
C’était pas vraiment d’la belle
Mais t’étais s’gond mécano
La pêche en Irlande ça pèle
Oh putain c’ qu’y f’sait pas beau
Quand la mer t’as pris avec elle
Adieu mon pote, Adieu Grégo
« Mais t’as voulu prendre la mer, sans trop bien savoir pourquoi
ça t’paraissait p’têt’ misère, de vivre sous un toît
ça f’sait pleurer ta mère, même quand t’allais moins d’un mois
Elle aimait pas ça ta mère,et on a compris pourquoi …
Aujourd’hui, j’navigue toujours
J’crois en la mer, j’y crois comme toi
Je chie sur l’Etat tous les jours
Qui casse les gars comme toi et moi
La marine meurt un peu chaque jour
Et c'est ptet bien qu t aies pas vu ça
Mais quand la mer jouera mon tour
J’s’rai bien content d’tomber sur toi
«Et t’as voulu prendre la mer, sans trop bien savoir pourquoi
ça t’paraissait p’têt’ misère, de vivre sous un toît
ça f’sait pleurer ta mère, même quand t’allais moins d’un mois
Elle aimait pas ça ta mère, et on a compris pourquoi …
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5. |
Jolie Manouche
04:07
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« Sachez Monsieur le bateleur,
Que je veille toujours le vent,
que je l’écoute de tout mon coeur,
Quand il me dit: « file droit devant » »
Je lis ces mots pleins d’assurance
Mais quand le vent t’offre une chance,
La nature se perd sans raisons
Dans des alizés fanfarons
Les routes se croisent, les chemins dansent
Les routes se croisent, les chemins dansent
faudrait qu j’m’écrase, tu sais c’que j’pense:
Du bout d’mon doigt au fond d’tes rêves,
Il n’ya qu’un pas, allons sans trêve
Sachez sachez Jolie Manouche
Que je me pends à votre bouche
Et que j’écoute de tout mon coeur
tous ces non-dits, qui nous font peur
Mais
Comme souvent l’horizon se bouche,
Comme toujours les drâmes me touchent
Mais j’ai jamais sû être à l’heure
Et j’suis en retard, d’un millier d’heures
Les routes se croisent, les chemins dansent
Les routes se croisent, les chemins dansent
Ne saurons nous jamais la transe
Des pistes qui tracent le désert
Des houles du sud, quand tout s’éclaire
J’ai des embruns au fond des yeux
car j’aurai peine à vivre heureux
Puisqu’il faudra bien que j’aille loin
Et qu’on dirait bien que j’s’rai qu’un
Tu peux tout garder tout brûler
on a fini de se croiser
Personne n’en voudrait d mes embruns
Moi, j’appareille demain matin
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6. |
Vent d'Orage
06:55
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Vent d'orage
R
Y a comme un vent d'orage
Qui souffle et qui s'propage
Comme un vent d orage
Qui j espère attise ta rage
Comme un vent d orage
Pour pas oublier d'gueuler
Embarque, il pousse au large
On va gueuler liberté!
On n'est pas tous nés avec les mêmes chances
On n'est pas tous faits pour entrer dans la danse
On n'aura jamais, les mêmes routes les mêmes transes
On suivra rarement les mêmes vents je pense
On n'a pas tous le feu, d'se donner la cadence
On n'a pas tous un talent à vriller la balance
Mais c qui nous rassemble quelles que soient nos démences
C est qu il nous faut nous battre et lutter chance ou pas chance
Pi qu'on n a tous qu une vie à fleurir de nos romances
Et qu ça va mieux avec optimisme et endurance
R
Chacun sa misère et ses oiseaux sans plumes
Chacun sa guerre, mais il y en a toujours une
La victoire tient surtout à la portée d nos cannons
À la rage de vouloir faire d nos rêves nos ambitions
Même si la poignée d ordure qui orchestre nos lendemains
Au nom d'la sécurité voudrait nous lier pieds et poings,
Mais on ferm'ra pas nos gueules non, ça faut pas y compter
Surtout pas d'vant l autorité sous prétexte qu'y a une armée
Non on fermra pas nos gueules devant la loi des marchés
On nous arrachera pas les ailes à coup d fausses réalités
R
On est tous dépossédés même toi qui crois qu t as tout acheté
Même si t as passé ta vie à vouloir la gagner
A faire les bons choix qu ton banquier t as murmurés
Pour accéder aux modèles dont les médias t ont bombardé
Et toi t as tout gobé, demande aux expropriés
Ce que l'Etat peut faire de ta terre au nom du progrès
Être bons citoyens nous sauv'ra pas si demain
La machine s'enraye et qu'dans les rayons y a plus rien
Vu qu'on mange tous de l'argent depuis le premier matin
Ça fait bien rire l'élite et que ça la sert bien
R
Mais un vent nouveau se lève et il est briseur de chaînes
L entends tu monter la voix de l espèce humaine?
J ai foi pour nous qu enfin, on commence tous à capter
Qu'on se fait manipuler mais qu’ c’est pas une fatalité
Et j’vois des gens s’organiser pour penser à demain
Qui veulent que la Patcha Mama nous garde au creux de sa main.
Ça prend juste un peu plus d'humour, moins d'égo
Moins d hypocrisie et le courage de montrer les crocs
Ça prend des jardins et d'la bouffe à partager
Entre voisins dans les quartiers, sur les toîts des cités !
(Dédicace cirque de feu AbracadaBoom! :
Ça prend des grandes fêtes pleines de Méchants Pétards
Pour faire voler de l’amour en feu jusqu’au matin sur le trottoir! !)
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Vent d'Orage Montreal, Québec
Née de la rencontre d'un marin breton en escale, et de quatre musiciens de la scène québécoise, la musique de Vent d'Orage marie des textes issus de vingt années de voyage, à un folk rocailleux mêlé de teintes d'ailleurs.
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